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Le phosphate monosodique (MSP) a été lancé en 2022. Il s’agit d’un phosphate alimentaire inorganique bien adapté à l’aquaculture, avec une teneur élevée en phosphore (23,5%), 16% de sodium et ne contient pas de calcium. Le MSP apporte une solubilité du phosphore dans l’eau (95%) et une digestibilité élevée du phosphore dans l’alimentation aquatique. Chez la truite, il a été prouvé que le MSP a une digestibilité du P plus élevée (91,1%) que le MCP (70,4%) (Morales et al., 2018). Enfin, le MSP a un pH acide (4,6-5) et peut augmenter la réponse immunitaire non spécifique chez la truite (Hossain et al., 2020).
Le phosphore (P) est l’un des principaux macro-minéraux présents dans les poissons. En effet, le phosphore (P) est un composant majeur des acides nucléiques et des membranes cellulaires (Sales et al., 2003), et il joue un rôle essentiel dans la formation et l’entretien du squelette des poissons (Milian-Sorribes et al., 2021).
Il a été observé qu’une carence en phosphore peut entraîner plusieurs problèmes tels qu’une réduction de la croissance et de la minéralisation osseuse (Lall, 2002) ou une augmentation de la graisse corporelle (Mabroke et al., 2012). A l’inverse, l’augmentation du phosphore alimentaire permet de réduire les déformations vertébrales chez le saumon triploïde (taux de croissance plus rapide) (Prabhu, 2015).
D’autre part, la concentration de P dans l’environnement aquatique et l’absorption de P par les branchies des poissons sont faibles (Milian-Sorribes et al., 2021).
Enfin, l’utilisation de la farine de poisson, principale source de phosphore dans les aliments pour poissons, est de plus en plus limitée (coût élevé et disponibilité limitée), au profit des ingrédients végétaux. Cependant, dans ces ingrédients, le phosphore est principalement sous forme d’acide phytique, moins disponible pour les poissons.
Aussi, une supplémentation en P dans l’alimentation avec du phosphate alimentaire inorganique (IFP) est nécessaire pour couvrir les besoins des poissons. En effet, les IFP ont une teneur en P stable et élevée. Parmi les phosphates alimentaires inorganiques (IFP), le phosphate monosodique (MSP) a une teneur élevée en phosphore (23,5%).
En effet, le calcium (Ca) est un paramètre important à considérer. Il est important pour la formation et l’entretien du squelette, mais en excès dans l’alimentation, le Ca peut réduire la biodisponibilité du P par complexation (Hossain & Yoshimatsu, 2014).
De plus, le calcium (Ca) peut être absorbé directement à partir de l’eau via les branchies et l’intestin (Kaushik, 2005). Par conséquent, l’apport d’une source de phosphate sans calcium peut contribuer à équilibrer la formule alimentaire. Le phosphate monosodique (MSP) ne contient pas de calcium par rapport aux phosphates conventionnels utilisés dans l’alimentation aquatique comme le phosphate monocalcique (MCP).
Le pH de l’ingrédient doit être pris en compte dans la formulation de l’aliment car les acidifications alimentaires peuvent augmenter la digestibilité du phosphore chez la truite (>16%) (Sugiura et al., 2006) et la crevette (Piedad-Pascual, 1989 ; Lemos et al., 2021). Le phosphate monosodique (MSP) a un pH acide comme le phosphate monoammonique (MAP) et contribue donc à l’acidification globale du régime alimentaire.
Enfin, il est essentiel de considérer la solubilité dans l’eau et la digestibilité du phosphore. En effet, meilleure est la solubilité du P dans l’eau, meilleure sera la digestibilité du P pour les poissons. Le phosphate monosodique (MSP) présente une solubilité dans l’eau du P élevée (95%) parmi les phosphates alimentaires inorganiques, ce qui se traduit par une digestibilité élevée du phosphore dans les aliments pour poissons. Par exemple, chez la truite, Morales et al. 2018 ont prouvé que le MSP a une digestibilité élevée du P (91,1%), proche de la MAP (92,9%).